Gâvres, hier et aujourd’hui

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La grande voie romaine du littoral passant par Nantes, Vannes (Darterium), Quimper (Civitas Aquilonia) etc…possédait un embranchement qui la quittait un peu au Sud-Ouest du bourg de Landévant et se dirigeait non pas sur Port-louis comme on le croit communément, mais sur Gâvres.

En fait, cet embranchement desservait deux stations très importantes à l’époque gallo-romaine : Nostang où l’on retrouve les traces de deux postes défendus par une ceinture d’étangs et une ligne de forts et Gâvres ou les découvertes de vases remplis de monnaies romaines ont été plus fréquentes que partout ailleurs dans le département. Cinq découvertes successives de trésors sont faites entre 1851 et 1865, trois autres ont lieu en 1902 (voir les procèsverbaux de la société Polymathique du Morbihan de mai 1865 et de 1902) Monnaies de Galien, Salonine, Posthume, Tetricus père et fils, Claude II.

La voie romaine devait aller de Nostang à l’embouchure du Blavet sans s’écarter beaucoup du parcours de la route actuelle. Elle s’en éloignait avant d’atteindre le bourg de Riantec. La route moderne remonte un peu dans l’Ouest en direction de Port-Louis tandis que la voie romaine continuant en ligne droite, va passer près de l’auberge de Ty-Ru (la maison rouge) à l’Ouest du village de Saint Léon en Riantec pour aller aboutir à Kersahu dans la commune de Gâvres. Depuis l’époque romaine la mer l’a beaucoup gagné et recouvre en certains endroits d’importantes substructions et des marais salants qui existaient déjà à ce moment.

(mis à jour le 19 juillet 2013)

[/vc_column_text][/vc_tta_section][vc_tta_section title= »GAVRES AU COURS DES AGES » tab_id= »1513093191993-3884198c-eea5″][vc_column_text]

La presqu’île de Gâvres n’a pas présenté toujours l’aspect d’une presqu’île mince et effilée telle que nous la voyons. Des études récentes des géologues nous exposent que la mer étendait son empire au moins à 6 ou 8 kilomètres dans les terres, formant ce qu’on appelle des plages soulevées dès le début du quaternaire.

Ces couches ou amas d’argile, de sable et de cailloux ronds d’une hauteur de 15 à 20 mètres au-dessus du niveau marin actuel se remarquent à Gâvres, aux deux-moulins, Port-Louis et Larmor.

Puis elle se retira vers le large. Le rivage de notre Basse-Bretagne pouvait être à une ou deux lieues au sud de Groix et de Belle-Isle. Elle incorporait au territoire de l’Armorique une importante bande de terrain. Et ainsi on allait à pied sec un peu plus loin que Houat, Belle-Isle et Groix. Cela est prouvé par les estuaires sous-marins de nos rivières, dont on détermine par des sondages leur lit ancien, ainsi que leur direction approximative.

Mais voici que la mer a voulu reconquérir son ancien domaine. Peu avant l’ère chrétienne, et jusque vers le 8ème siècle, elle s’élève lentement jusqu’à son niveau actuel, engloutissant des monuments mégalithiques et les nombreuses villes d’Ys, dont la tradition nous conserve le souvenir.

Les preuves historiques de ce dernier mouvement abondent (bulletins société polymathique de Vannes, années 1930-31). Ajoutons à cela les tremblements de terre et les raz de marées. C’est dire combien le territoire de Gâvres a changé d’aspect et, même à ne considérer que l’ère chrétienne.

L’embouchure du Blavet s’est ainsi déplacée constamment, reculant, reculant toujours, de la pointe du Talus à Lomener, de Lomener à Loqueltas, de Loqueltas à Larmor, de Larmor à Port-Louis. Les pauvres refuges ou baies provisoires pour les navires disparaissant successivement sous la poussée des vagues.

Ces trois progressions et reculs de la mer, peut-être quatre ont lieu à l’époque quaternaire, où l’homme déjà existe, et existe chez nous en Basse Bretagne sans nul doute. Ils s’expliqueraient par la variation de la température, suivant une théorie récente de Monsieur Dubois. Cette variation entraînerait une variation inverse de la masse océanique : à toute glaciation correspond un abaissement de niveau marin, à toute phase interglaciaire correspond une élévation du niveau marin.

Il est intéressant aussi de mentionner, en dehors de ces grands mouvements, quelques progrès de la mer dans les siècles derniers assez importants.

L’auteur de l’Itinéraire de Bretagne de 1636, Debuisson-Aubenay signale qu’il voyait des hauteurs du Loïc à Gâvres un étang long d’une lieue, qui partait sans doute du cimetière, pour s’étendre dans le nord de la baie de Riantec. Plusieurs cartes du Cabinet des Estampes signalent cet étang vers 1700, mais diminué et converti en salines. En outre, le détroit de Gâvres n’avait que cent pas de largeur.

Une carte de 1700 qui mérite confiance par sa précision montre que le détroit de Gâvres n’avait pas la largeur qu’il a actuellement. Il était diminué de 300 mètres environ de ce qu’il est maintenant pris surtout sur le territoire de Gâvres. En outre le chemin « vieille chaussée », signalé par le cadastre qui court devant la Taverne Gâvraise maintenant et se dirigeait vers Larmor ou Loqueltas, était alors à 100 mètres du rivage.

Une carte espagnole de 1592 montre que l’Ile aux Souris n’est pas encore détachée de Port-Louis et que le rocher de la Jument en face de la Citadelle est îlot très rapproché de la côte de Larmor.

Une autre carte de la même époque marque que le chemin des « Deux Moulins » à Locmalo était alors à 100 mètres du rivage.

Une autre carte de la même époque. Deux personnes tenant boutique vers 1880 près de la chapelle Saint Pierre disaient à Monsieur le Recteur de Theix qui me l’a rapporté, que vers 1800-1820 on pouvait aller aux rochers de Lézéran aux grandes marées à pieds du Port-Louis, chose qu’il serait impossible de faire aujourd’hui.

Je pourrais ajouter d’autres exemples des envahissements de la mer.

De sorte que, on pourrait dire que l’histoire de Gâvres consisterait surtout à noter les immersions et les émersions de son territoire, au cours des âges, territoires trop bas pour demeurer indemne.

(Mis à jour le 19 juillet 2013) A suivre…

[/vc_column_text][/vc_tta_section][vc_tta_section title= »EPOQUE ROMAINE » tab_id= »1513093119699-5073ec99-c073″][vc_column_text]

A Gâvres n’existe aucun vestige des temps préhistoriques dolmens, menhirs, mais de l’époque romaine ils sont nombreux et d’importance. Une voie romaine y passait et y aboutissait. Elle venait de Vannes (embranchement de la grande voie qui courait le long du littoral de Nantes à l’Abervrac’h), passait par Saint Anne d’Auray, Landévant, Nostang, Riantec.

A Riantec, elle passait près de l’auberge de Ty-Ru (la maison rouge) à l’ouest du village de Saint Léon pour aboutir à Kersahue.

Jégou, l’historien de la ville de Lorient signale en effet à Kersahue l’existence de substructions recouvertes par la mer et celle de marais-salants gallo romains. En plus, cet endroit est le point du département où les découvertes de monnaies romaines ont été de beaucoup les plus nombreuses. Cinq découvertes successives de vases remplis de monnaies sont faites entre 1851 & 1865 (bulletins société polymathique de Vannes années 1865-1902-1929).

On perd la trace de cette voie depuis Kersahue. Cependant, le cadastre mentionne un chemin qu’il appelle « vieille chaussée » courant maintenant en bordure de la mer, en face du Lohic, sur une longueur de 100 m. Sa direction serait Larmor ou Loqueltas.

Elle aboutissait certainement à la rivière Blavet. A quel point exact, nous ne le savons pas. Ce n’est certainement pas une localité du nom de Blabia. La fausseté en a été démontrée, Blabia serait Blaye en Aquitaine.

Il faut signaler en outre un établissement romain à Peurun à Locmalo, poste militaire destiné à surveiller la voie à l’époque où la baie de Riantec n’était pas fermée. En 1853 de fines poteries y ont été recueillies et portées au musée archéologique de Vannes ainsi qu’une statuette de déesse-mère de Lucine, conservée au musée de Rennes et quelques monnaies.

A cette époque, c’était donc par Gâvres que passait tout le trafic et le commerce de la région, tout le territoire de Port-Louis et de Lorient ne consistant qu’en forêts ou terrains incultes où demeuraient de rares habitants.

(Mis à jour le 31 juillet 2013) A suivre…

[/vc_column_text][/vc_tta_section][vc_tta_section title= »LES ÉMIGRATIONS BRETONNES » tab_id= »1513093048268-0b5f4447-3626″][vc_column_text]

Les bretons de la Grande Bretagne chassés par les Saxons abordèrent surement chez nous et nous en sommes les descendants, remontant le cours du Blavet, imposant leur langue qui se parle encore. Deux places, c’est-à-dire deux paroisses Ploemeur (la grande paroisse) et Plouhinec (Plou-Hinec) se fondèrent du 5ème au 8ème siècle. Ils sont conduits par des chefs de peuplades et par des moines qui tiennent lieu de tout autre clergé. On les appelle les moines celtiques. Leur exode lamentable est dépeint par Gildas le Sage et le vénérable Bède. A bien prendre les choses, c’est le grand évènement de l’histoire de Gâvres.

Ils sont chrétiens et le peuple qui les accueille a déjà aussi été évangélisé. Nous ne savons rien de plus.

Un « plou » s’est-il fondé à l’opposite de Ploemeur, mystère. La paroisse de Ploemeur étendait-elle sa juridiction sur la rive gauche du Blavet ? Mystère encore.

Un nom donné à un rocher ou plateau de roches laisse rêveur, celui de Léséran, situé non loin de Gâvres. Il porte de temps immémorial une statue à sa pointe extrême (en 1818 une carte note qu’il s’y trouve une statue comme un mémorial d’un ancien lieu de culte.

Le nom de Léseran ne doit pas s’écrire « les errants » ainsi qu’on l’écrit officiellement. Dès 1482, Garcia Ferrande dans son livre « Grand routier et pilotage » emploie cette orthographe mais il faut l’écarter.

D’autres formes fantaisistes nous sont fournies, soit par des cartes anciennes, soit même par le Trésor des Chartres des Ducs (archives de la Loire-Inférieure) qui appelle le rocher en 1479 : Herran. Toutes ces formes doivent cèder la place à celle que donne un mémoire du 18ème sur le Port-Louis : Léséran. Voilà la vraie dont il s’agirait de deviner le sens étymologique.

Nous pensons, mais ce n’est là qu’une hypothèse qu’il se décompose ainsi ; le mot LES vient du latin lis, litis, qui veut dire lieu de justice, cour tribunal seigneurial, et PERAN, un saint Péran, saint de la cornouaille anglaise, dont le culte fut introduit chez nous par les émigrés bretons.

LESPERAN serait devenu, par imitation LEZERAN. On retrouve cette forme LESPERAN à St Malo de Beignan. De plus, les deux noms de LOCPERAN (ancien nom de Port-Louis) et LEZERAN font penser à deux autres noms semblables : LOCUNOLE & LEZENEL (anciennement LEZUNAL) St Guénolé à l’entrée de la rivière d’Hennebont. Ce qui rend plausible l’hypothèse.

Et ainsi le premier lieu de culte à l’embouchure du Blavet, du territoire de Port-Louis et de Gâvres réunis aurait été LEZERAN.

Mais bientôt à Locpéran, petit village groupé autour de la chapelle St Pierre, le culte de St Pierre, le prince des apôtres supplanta celui de St PERAN, humble religieux de la Cornouaille anglaise, auquel la population s’intéressait peu, ignorant son histoire. St Pierre est coupable en Bretagne de près d’une vingtaine d’usurpations semblables.

Les mots en LES sont plus anciens que les mots en LOC qui ne datent que du IIème siècle.

Mais en 919 et en d’autres temps sans doute, arrivent les Normands qui envahissent et occupent nos côtes pendant près de 100 ans, réduisant en servitude les pauvres populations bretonnes.

Sur cette époque aucun document spécial pour Gâvres.

(Misà jour le 01 août 2013). A suivre…

[/vc_column_text][/vc_tta_section][vc_tta_section title= »XI SIECLE, FONDATION D’UN PRIEURE A GAVRES » tab_id= »1513093022385-738d67de-9af5″][vc_column_text]

Quand les Normands furent chassés du pays il fallut songer à travailler à la restauration matérielle et morale d’un pays dévasté.

Les ducs de Bretagne s’y appliquèrent de toute leur âme. A qui faire appel pour les seconder sinon aux monastères, peuplés d’hommes qui personnifiaient alors la science de l’époque et qui se recommandaient par leur haute valeur morale ?

Geoffroy 1er appela à RHUYS des religieux de Fleury-sur-Loire, à l’est d’Orléans. Une colonne dirigée par le moine Félix s’établit à cet endroit et bâtit en l’an 1008 un monastère et une église. Bientôt plus de 20 prieurés en dépendirent, depuis l’embouchure de la Loire : Loctudy au sud de Quimper, Gâvres, Quiberon, Auray etc…

Généralement, ils étaient placés sous le vocable de St Gildas. C’étaient à l’origine, de véritables centres paroissiaux qui suppléèrent quelques temps au clergé séculier qui manquait.

Les moines étaient des hommes nécessaires pour le maintien du bon ordre, de sorte qu’ils réunirent entre leurs mains les deux pouvoirs, spirituels et temporel, rendant la justice, punissant les coupables (basse, moyenne, haute justice). Haute justice, autrement dit le pouvoir de pendre au gibet les malfaiteurs.

Gâvres donc, vit un jour apparaître sur son territoire quelques uns de ces moines Bénédictins, habit noir à capuchon, qui firent construire une chapelle, bien humble, qui dura jusqu’en 1896 et qui fut démolie parce qu’elle menaçait ruine.

Voici sa description d’après l’archiviste Rosenweigh :

« Chapelle de style roman à arcades plein-cintre portées sur des piliers carrés à simple tailloir. Elle avait 15 mètres de long sur 8 mètres de large. Près d’elle est la fontaine de St Gildas voûtée en pierre. On y descend par un escalier de 17 marches ».

Le prieuré avait aussi sa maison à quelques mètres, au bord de la mer actuellement et près du cimetière actuel. Mais les locaux d’habitation pendant 800 ans de durée ont connu évidemment bien des changements.

L’historien Luco dit « La maison prieurale se composait en 1774 de bâtiments aussi vastes et aussi nombreux que ceux de l’abbaye de St Gildas de Rhuys ». Le prieuré était important.

S’ils vinrent s’établir à Gâvres c’est qu’ils le considéraient comme un lieu d’avenir, à cause de la voie romaine et de sa situation à l’embouchure du Blavet.

Hommes d’église, il se préoccupent avant tout de rallumer le flambeau de la foi chrétienne parmi les groupements nouveaux et anciens de population bretonne, disséminés çà et là.

Mais ils sont aussi hommes de tradition. Ils ne séparent pas l’amour de leur patrie de l’amour de Dieu.

Ils sont nationalistes comme on le dirait maintenant tout en étant catholiques. C’est pourquoi ils vouent aux saints de leur race tant d’estime et d’attachement. C’est pourquoi Gâvres s’appellera Loqueltas lieu de St Gildas, le groupement d’habitants, près de la chapelle St Pierre actuelle s’appellera Locpéran l’autre groupement situé près de Peurun s’appellera Locmalo au lieu de St Malo. Les noms en Loc on en est sûr remontent au onzième siècle.

Les ducs leur concédèrent un vaste domaine qui comprenait non seulement le territoire de Gâvres et de Port-Louis, mais aussi sur Riantec, Locmiquélic, Plouhinec et une partie de Merlevenez.

L’abbé Luco dans sont pouillé dit « quoique le véritable siège et la chapelle du prieuré fussent dans la presqu’île de Gâvres, qui était dans Riantec, (ce bénéfice régulier avait ses juridictions nous dirons plus loin pourquoi) avec les trois degrés de justice, dont le cep et le collier se trouvaient au milieu de ce bourg, tandis que ses fourches patibulaires s’élevaient à la sortie et auprès du cimetière…

Ce prieuré y possédait encore plusieurs autres immeubles tel que le moulin à vent de Kerousine et l’étang de Kersunan huit tenues à domaine congéable et sur lesquelles il percevait la dîme à la dixième gerbe. Mais ce titulaire à soin de déclarer et il faut le remarquer, que la dîme n’est ici que seigneuriale ou féodale et non ecclésiastique…

(Terrier de Bretagne, archive de Nantes). Deux moulins à vent existaient autrefois, l’un exactement devant les Beloch, face à Gâvres sur les hauteurs du Lohic et s’appelait le moulin de Ban-Gâvres ainsi que tout le territoire du Lohic autrefois. Le mot Lohic qui veut dire petit cours d’eau désignant un filet d’eau qui partait du puits neuf pour descendre dans le jardin de l’Hospice civil. L’autre moulin s’appelait le moulin du Sales (en breton Salo, salen, qui veut dire puissance seigneuriale). Il était situé à l’ouest de l’hospice civil, non loin des remparts et de la porte du Lohic.

Des avens ou recensements de biens de 1522 & 1523 les signalent. Ils ont pu être bâtis au lendemain des croisades, au 13ème siècle et sans doute par le prieuré de Gâvres pour le service des habitants de Loqueltas, Locpéran et Locmalo. C’était un droit réservé à tout seigneur de fief d’obliger ses vassaux qui habitaient sur son domaine de faire moudre leur grain au moulin du fief dont ils dépendaient. Il s’en montrait fort jaloux à cause des avantages qu’il en tirait.

Mais à l’époque de leur construction, Gâvres était probablement relié au Port-Louis.

Je reviens sur la carte espagnole de 1592 (archives Nles), elle représente incorporé au Port-Louis un territoire partant des rochers des « Bains » et s’étendent jusqu’à la « Paix ».

On est ainsi amené à penser que la baie de Riantec et le détroit de Gâvres ont pu être formés quelque temps auparavant au 14ème ou 13ème siècle.

D’autre part ces moulins situés à égale distance, presque de ces 3 localités, est assez significative.

REMARQUE : Que veut dire l’expression BAN-GAVRES ?

Ban signifie embouchure, entrée, étymologie certaine. Quant au mot Gâvres on peut l’assimiler au mot Gave qui signifie torrent, rivière, comme les gaves des Pyrénées ou peut-être au mot Hâvre, abri, refuge : incertitude.

(mis à jour le 5 août 2013) A suivre…

[/vc_column_text][/vc_tta_section][vc_tta_section title= »HISTOIRE DU PRIEURE » tab_id= »1513092575912-81e26539-0482″][vc_column_text]

Elle tient principalement en un fait, l’installation des moines à Plouhinec à une date indéterminée et qui a pour cause l’insécurité des côtes.

Dans les temps anciens et jusqu’à Louis XIV il n’y avait pas de police des mers et les pirates de toutes nations exerçaient leurs méfaits à peu près librement. Le commerce en était entravé et les habitants des côtes souffraient de leurs incursions.

Sous François II, duc de Bretagne, le mal arriva à point aigu (livre de la Nicolière Teit jeiro, marine bretonne au XVIème siècle Bibliothèque municipale Rennes) les pirates qu’on appelait chez nous les Câpres, se réfugiaient dans les hâvres de la Basse-Bretagne et y prenaient les navires à l’ancre. Aussi un mandatement du duc du 7 juin 1487, prescrivait « que nos sujets se mettent en armes, navires petits et grands… que tous ayant navires, petits et grands en iceux hâvres se mettent en armes et retirent en la mer et loin de terre iceux navires et aussi y retirent leurs personnes et leurs biens afin qu’ils ne chéent en danger de nos dicts ennemis…).

C’est sans doute à cette époque qu’il faudrait placer la fuite des moines de Gâvres à Plouhinec et ceux de l’isle St Michel à Ploemeur.

Ils avaient élu domicile à Plouhinec certainement avant 1553 ainsi que l’atteste un ancien titre de cette date qui mentionne que dans la chapelle de Gâvre, le prieur devait dire ou faire dire deux messes par semaine.

En 1636 voici ce qui dit sur Gâvres le voyageur Debuisson-Aubenay, auteur de l’itinéraire de Bretagne :

« La péninsule appelée Gâvres est séparée du bourg de Blavet-(Port-Louis) par un bras de mer bien fort et courant de 100 pas de largeur. Là est le hameau avec la chapelle de St Gildas, siège d’un prieuré de 3000 livres de rente, dépendant de l’abbaye de St Gildas ou Guédas, comme ils prononcent en la péninsule de Rhuys entre Vannes et Morbihan ».

« Le manoir dudit prieuré est à une lieue de là, plus loin que Riantec une lieue et demi, tout au bout de ladite péninsule qui joint à la terre ferme par un isthme de 150 ou 200 pas de largeur, un peu élevé et duquel on voit à l’est, une autre péninsule très haute et avancée en mer, vers sud appelée Quiberon.

Au bout de l’isthme de Gâvres commence un étang d’eau douce qui est assez étroit mais long d’une lieue et côtoyant la mer à 200 pas près.

Ledit manoir est possédé par le Sr de Pontroger, gentilhomme normand d’auprès de Granville et neveu résignataire séculier du feu prieur religieux de St Guédas de Rhuys ».

A noter dans ce passage deux choses : 1° la largeur du détroit : 100 pas, 2° le monastère de Gâvres est en commende c’est-à-dire entre les mains d’un laïque qui en perçoit les revenus en grande partie.

Pour avoir une idée sommaire des dépendances du prieuré il est utile de lire l’aveu fait par Dom Blaise Hurel le 7 novembre 1661.

« La presqu’île de Gâvres, paroisse de Riantec, laquelle contient environ une lieue, dans laquelle sont situés les deux villages du Gafvre et de Quersan (Quersan ou Kerso = Kersahue) dans lequel village du Gafvre est situé la chapelle fondée de St Gildas ladite isle, (presqu’île) dépend entièrement dudit prieuré. »

(mis à jour le 13 août 2013)

« Le prieur prend la 3ème gerbe de tous grains croissant sur toutes les terres de labeur qui sont aux appartenances des dix village du Gafvre et de Quersan, contenant 52 journaux et demy de plus des menues rentes sur treize tenues de ladite isle.

Les marais à sel faits et construits depuis 25 ans, situés entre les villages du Gafvre et de Quersan et qui sont au nombre de 38 œillets, avec leurs vasières et appartenances plus une pêcherie assez proche desdits marais.

La maison prieurale située dans la paroisse de Plouhinec

Le moulin à eau du Guernet (Kersun) avec la chaussée et l’étang…

La dime à la 16ème gerbe dans les frairies du bourg de Plouhinec, de Barain, de Kerfault et de Kerdanvé ?

Les chefs rentes derbes au dit prieuré aux paroisses de Plouhinec, Riantec et Merlevenez suivant le rôle réformé par le Sénéchal, procureur fiscal et greffier de la juridiction dudit prieuré, les plaids tenants au bourg de Plouhinec, le 8 juillet 1560 (le Mené prieurés et abbayes du diocèse de Vannes)

….Et nous arrivons sans en connaître davantage à la Révolution qui supprime le prieuré et ses biens.

Voici un document pris aux archives du Morbihan « Liasse 1496 » Extrait du Monastère du Rhuys dont le chef lieu est dans l’isle (presqu’île) de Rhuys, paroisse de St Gildas, Evêché de Vannes, conformément aux décrets de l’Assemblée Nationale et aux lettres du Roi.

Déclare Dom Guernerdu, procureur de Dom Nicolas Lambalivot religieux, bénédictin, titulaire du prieuré de St Gildas de Gâvres, situé dans la paroisse Plouhinec et Riantec.

« Que le monastère joint dudit prieuré, consistant en cour, maison, grange, écurie, étable, appentis, boulangerie, et un petit jardin

« plusieurs tenues à domaine congéable à la 16ème gerbe et à la 3ème et rentes de convenant, marais salants, prés et une vielle affermé cy … 1900 »

800 heures de denier d’entrée pour 9 ans, faisant par année cy??? 88 »17,9 plus le fermier paie pour la desserte dudit prieuré …………………. 78″

1900″ + 88″17″ »9 + 78″ Total de ce que paie le fermier : 2066″17″9.
Casuel des domaines congéables peut valoir année commune…….200″

Une rente foncière sur un terrain servant de presse à sardines….. 6″

Le moulin de Krousine à domaine congéable arrêté cy……………. 50″

Total des revenus dudit prieuré……………………………. 2332″17

Décimes…………. 428″18

Desserte………………………………… 78″

Total des charges……………………… 506″18

La chapelle de ce prieuré est située au village de Ban-Gâvres en la paroisse de Riantec et n’a que les ornements nécessaires : un calice et linge commun en petite quantité pour le service de ladite chapelle.

« Certifié véritable, n’ayant aucune connaissance qu’il y ait d’autres objets dépendant dudit prieuré, pour être publiés et affichés. »

« Fait au monastère de Rhuys le 22 février 1790.

Signé : QUENERDU porteur de procuration.

La maison de Plouhinec fut vendue le II mai 1791 avec son jardin, sa cour, ses écuries, ses bâtiments et ses terres pour la somme de 10 000 livres.

Les maisons de Gâvres furent achetées par le Sr BLOUEZO (archives du Morbihan, Répertoire des registres C).

Après 7 siècles de durée, le prieuré de Gâvres disparut sans espoir de retour. Ayant rendu à ses débuts de réels services, lors de la Restauration matérielle et morale du pays au lendemain des invasions normandes, il ne répondait plus, à la longue son objet et à sa fin et devait disparaître.

BOZERIE – Recteur à St Gildas de Rhuys.

FIN DE L’EPISODE SUR L’HISTOIRE DE GAVRES LE 14 AOUT 2013

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rtemagicc_img203-jpgLe 30 mars 1838, les habitants de la presqu’île réclament la réunion de Gâvre et de Ban-Gâvre à la commune de Port-Louis. Quelques mois plus tard, le Préfet accède à leur demande et déclenche une enquête publique pour résoudre ce dossier. Les auditions se déroulent au bourg de RIANTEC.
Avis émis pendant l’enquête pour quitter la commune de Riantec: Peu d’avis à part les signataires de la demande.

Leurs motivations pour le choix de Port-Louis:

  • Ecoles et instruction de la jeunesse plus facile
  • Accès aux soins, consultation du médecin de la marine
  • Hospice pour les anciens.

Pour rester dans la commune de RIANTEC: Beaucoup d’avis favorables pour le maintien des deux villages à la commune de Riantec.

Accès à Riantec toujours possible de jour comme de nuit: « à marée basse, il existe plusieurs gués qu’on traverse facilement de jour et de nuit sans aucun danger. » Les habitants de Port-Louis sont des citadins, ceux de Riantec sont des Paysans et des Marins. Riantec est leur commune: « Je suis de la commune de Riantec, tous mes parents ont été enterrés dans le cimetière du bourg et je veux y être enterré moi-même. Je suis né à Riantec et je veux y mourir. »

Conclusion de l’enquête:

La volonté générale des habitants des villages de Gâvres est de rester dans la commune de Riantec.

[/vc_column_text][/vc_tta_section][vc_tta_section title= »1859″ tab_id= »1859″][vc_column_text]

La mise en place progressive des cales, puis l’installation du port de Ban-Gâvres, favorisent la pérennisation de la pêche et l’installation des conserveries à Gâvres.
A la suite d’une pétition des habitants de Riantec en 1855, adressée au Préfet, signalant « qu’il est toujours difficile et dangereux, parfois impossible d’accoster à Gâvres », un projet de construction de deux débarcadères est approuvé en 1858.
Les travaux débutent en 1859 par la cale Ouest qui sera entièrement achevée cette année. Pour la cale Est de Ban-Gâvres, les travaux seront entièrement réalisés en 1870.

[/vc_column_text][vc_media_grid element_width= »2″ grid_id= »vc_gid:1513091874811-4a9916b6-8dbd-9″ include= »568,569″][/vc_tta_section][vc_tta_section title= »1865″ tab_id= »1865″][vc_column_text]

Après l’échec de 1838 et suite à la création de la commune d’Etel en 1850 (détachement d’Etel du territoire communal d’Erdeven), une nouvelle requête est présentée, prenant exemple sur Etel, de créer une nouvelle commune: Gâvres.

En octobre 1865, les villageois motivent leur demande d’autonomie du fait que le village de Gâvres possédait un lieu de culte, la chapelle Saint-Gildas et une maison pour y implanter la mairie.

Les ressources financières ne faisaient pas défaut et un propriétaire est disposé à céder une parcelle de terrain pour y implanter le cimetière. La recherche de locaux pour y installer l’école ne poserait pas de difficultés particulières.

[/vc_column_text][/vc_tta_section][vc_tta_section title= »1867″ tab_id= »1867″][vc_column_text]

1er février 1867: Après deux ans d’attente, les villageois prenaient connaissance du Décret de Napoléon III, Empereur des Français.

28 avril 1867: Le nouveau statut de la commune de la presqu’île étant acquis, 190 électeurs du sexe masculin sont conviés le 28 avril 1867, pour élire, parmi 15 postulants, les 12 premiers conseillers municipaux de la commune. 107 électeurs se présenteront aux urnes.

Le 29 mai 1867, le sous-préfet nomme: Monsieur Pierre CADORET « intelligent et instruit » maire de la commune de Gâvre. Monsieur Nicolas CORVEC, marin pêcheur « très considéré et influent », adjoint.

Le 9 juin 1867: En vertu de l’autorisation de Monsieur le Préfet, Monsieur Pierre CADORET convoque le Conseil Municipal à une session extraordinaire.

Le 16 juin 1867: Première séance du Conseil Municipal da la commune.

Le 1er septembre 1867: Le conseil vote un premier budget déséquilibré. Il escompte que le déficit de 610 francs serait couvert par une imposition extraordinaire portée au budget de la commune de Riantec.

[/vc_column_text][/vc_tta_section][vc_tta_section title= »1868-1870″ tab_id= »1868-1870″][vc_column_text]

La première naissance inscrite sur le registre d’état civil de la jeune commune est celle de Mélanie Marie Le Luc, le 28 janvier 1868, fille d’un marin pêcheur. Devenue Madame MOLO, elle a tenu le bureau de tabac vers les années 1950.

Le cimetière: Louison THOMAS, Jean BOZEC et son épouse Marie-Louise MOLLO ont fait donation de terrains afin d’implanter un cimetière, terrain de 770m2, situé près de la presse de Monsieur SOYNIE.

L’Ecole : En 1868, le conseil met tout en oeuvre pour créer une école mixte. La loi Guizot de 1833 donne naissance à l’enseignement primaire public: « Toute commune est tenue, soit par elle-même, soit en se réunissant à une ou plusieurs communes voisines, d’entretenir au moins une école primaire élémentaire » (Article 9).
En juillet 1869, le plan de financement pour la construction d’une école pour les garçons et les filles est arrêté; le coût total de l’investissement se chiffre à 18 570 francs dont plus de 60{a0c1a3b7bdc49e2f0c2722c0e1c57d4f3899e57ef0aec2413e27568cbb5e9279} est financé par les habitants (Quêtes ou souscriptions volontaires).
En 1870, ce projet est constesté au niveau préfectoral.
Après quelques mois de réflexions, le conseil municipal ne donne pas suite à son projet et prend conscience que les finances locales ne leur permettent pas de construire cet établissement.
La volonté d’ouvrir une école reste l’une des priorités de la municipalité. A Ban Gâvre, Monsieur Junior ANTOINE dispose d’une maison. Afin d’ouvrir cette école, le conseil demande au préfet un accord pour conclure un bail avec l’intéressé et de pourvoir aux dépenses de l’école communale. Pour assurer l’enseignement, le maire signe un traité avec la congrégation des filles de Jésus établie à Kermaria en Locminé.

La Mairie et le Presbytère : L’une des priorités du conseil municipal est la recherche d’un local pour abriter la mairie. Monsieur Pierre Cadoret souhaite acheter à Porh Guerh un ensemble immobilier (l’actuel presbytère) à Madame Veuve Alleno. Une promesse d’achat est signée rapidement, puis la vente est effective au mois de mai 1869 pour un coût total de 14 785 francs. Cette propriété avait appartenu à Madame Garre. Elle avait construit cet ensemble comprenant maisons, jardins et des dépendances entre 1839 et 1846. « Er Vadam du ou la dame en noire », était un personnage très particulier au village. Magicienne, elle terrorisait la population qu’elle côtoyait très peu, hormis pour échanger leurs biens (terrains, voiles, etc…) contre du pain. Madame Garre était relativement aisée, les villageois la considéraient comme une sorcière. Monsieur Alleno, propriétaire de presse à Gâvres, avait acquis cette propriété au décès de Dame Garre. Au décès de Monsieur Alleno, son épouse résidant à Lomener la cédait à la commune pour y abriter la mairie. Ce qui était imprévu, c’est que les villageois refusèrent de se rendre dans cette mairie dite « Maison de la Sorcière », où paradoxalement, l’intéressée n’avait jamais habité. Par nécessité et dans l’immédiat, Monsieur le maire installe la mairie chez lui.

En 1870, la « maison de Dame Garre » devient le presbytère. Les Allemands réquisitionnèrent le presbytère pendant l’occupation: ils l’utilisèrent comme écuries. A la libération, un nouveau recteur fut nommé à Gâvres: le Père Pierre Le Bolay. Mais le presbytère n’étant pas habitable, il dut s’installer chez des habitants (Mr et Mme Pholoppe) le temps que durèrent les réparations. Aujourd’hui, le presbytère est devenu une jolie maison accueillante grâce aux dix recteurs qui s’y sont succédés et grâce aussi à la municipalité de Gâvres.

[/vc_column_text][vc_media_grid element_width= »2″ grid_id= »vc_gid:1513091874810-b120ad50-3cff-6″ include= »566″][/vc_tta_section][vc_tta_section title= »1871″ tab_id= »1871″][vc_column_text]

 Le 1er mars 1871, une école publique mixte ouvre ses portes.
La congrégation des filles de Jésus s’engage, de son côté, à placer autant de soeurs que les besoins de l’école communale le nécessiteront et à adjoindre à la communauté une soeur pour visiter les malades et les soigner. Quatre religieuses s’installent à la communauté Saint-Joseph de Gâvres pour la rentrée de septembre 1871.

Le 23 juin 1872, le conseil municipal demande la création d’une école de garçons. A la rentrée de septembre, l’école est dédoublée, mais toujours dans les mêmes locaux. La nouvelle école ouvre ses portes le 20 septembre 1873, les travaux de construction du nouvel établissement ont été réalisés par Monsieur VANNIER de Port-Louis. Un nouvel instituteur est nommé.

[/vc_column_text][vc_media_grid element_width= »2″ grid_id= »vc_gid:1513091874809-b8071bef-0c84-2″ include= »563″][/vc_tta_section][vc_tta_section title= »1876-1885″ tab_id= »1876-1885″][vc_column_text]

La priorité des deux maires, Messieurs Deveze et Rinfrais, est la réalisation d’un port. En 1877, Monsieur Deveze, est aussi propriétaire d’une presse au Goërem et les pêcheurs (100 bateaux) souhaitent qu’un môle soit adossé à la cale Est. Le 22 août 1877, le conseil municipal s’engage à participer à la dépense ainsi que les pêcheurs.
En 1881, les travaux n’ont pas été réalisés, les élus locaux émettent le voeux de réaliser une vraie cale. Deux ans plus tard, en 1883, une pétition est adressée au ministre des Travaux Publics. Rien n’est fait! Les élus ne désarment pas, un avant projet est présenté en juin 1884. Ce projet est rejeté par les autorités.

[/vc_column_text][/vc_tta_section][vc_tta_section title= »1885-1892″ tab_id= »1885-1892″][vc_column_text]

En 1884, la direction des Travaux Maritimes décide la création d’une routes d’accès au Polygône, d’une longueur de 1500 mètres; cette route dite « Route du polygône » est achevée en 1886. Suite à la demande du maire Monsieur Deveze, un clapet est posé en aval de l’aqueduc. Cet aménagement permet de s’opposer à l’arrivée d’eau de mer dans la lagune.
En 1891, le dispositif de 1886 est remplacé par une vanne. Ce terrain asséché porte désormais le nom: « Les Joncs ».

[/vc_column_text][vc_media_grid element_width= »2″ grid_id= »vc_gid:1513091874807-1cf3d6bd-09fa-4″ include= »571″][/vc_tta_section][vc_tta_section title= »1892-1893″ tab_id= »1892-1893″][vc_column_text]LE CHOLÉRA A LORIENT ET A GÂVRES

La première personne atteinte fut une femme qui tenait un débit de boissons, rue du Morbihan à Lorient. Ses clients habituels étaient des portefaix et des ouvriers gagnant leur vie sur le port. Par la suite, ce cas signalé le 3 octobre, laissait donc à penser que l’épidémie était arrivée par la mer. On pouvait d’autant mieux faire cette hypothèse que le port du Havre avait été lui-même touché par le choléra le 5 juillet. Or, Lorient et le Havre étaient, à l’époque, en relations maritimes permanentes. Venant de Russie, des déchets de chanvre étaient déchargés au Havre et ensuite à Lorient. C’était bien le port qui avait importé l’épidémie. Et c’était lui qui allait l’exporter outre rade. Les pêcheurs de Locmiquélic venaient quotidiennement à Lorient vendre leur poisson. Le choléra ne tardera pas à infester le pays minahouet. Et il s’étendit un peu partout: à Riantec, Port Louis, Gâvres, Groix, Belle-Ile…
La commune de Gâvres est touchée de mars à juin 1893. 36 cas sont recensés. 9 décès, dont celui de l’ancien maire Jean Louis Rinfrais. Marc Le Guen, maire de Gâvres et Soeur Ferdinand, infirmière sont nommés Chevaliers de la Légion d’Honneur pour leur dévouement au moment de l’épidémie.

[/vc_column_text][vc_media_grid element_width= »2″ grid_id= »vc_gid:1513091874805-32e51c2f-4024-2″ include= »572″][/vc_tta_section][vc_tta_section title= »1894″ tab_id= »1894″][vc_column_text]PROLONGEMENT DE LA CALE OUEST

En 1892, le projet du Port (projet qui date de 1884) est abandonné, Marc Le Guen, maire de Gâvres et « fermier » du bac Port-Louis à Gâvres réclame l’allongement de la cale d’accostage. Les travaux sont finalement réalisés en 1894 permettant aux bateaux d’accoster à toute heure de marée.

[/vc_column_text][/vc_tta_section][vc_tta_section title= »1894-1895″ tab_id= »1894-1895″][vc_column_text]L’école publique des filles

Le 4 novembre 1894, le conseil municipal demande que l’école publique des filles soit transférée sur un autre site plus adapté. La première pierre est posée le jeudi 11 octobre 1894 et les travaux seront achevés le 28 mars 1895 (aujourd’hui le brise lame).

La deuxième tranche du cimetière.

Le maire François Mollo propose aux propriétaires gâvrais de donner une parcelle en échange d’une concession perpétuelle. C’est ce que fait la famille Madec, entre autres. Apparemment toutes les familles qui ont des tombes de chaque côté de l’allée centrale sont dans ce cas. Pour protéger le nouveau cimetière, un mur de défense contre la mer est construit.

La récolte de Goémon.

Le 17 janvier 1886, François Mollo, le nouveau maire de Gâvres demande au maire de Riantec de signer un arrêté conjoint autorisant la récolte de goémon deux jours par mois en janvier et février.Le 25 février 1886, le conseil municipal souhaite l’abrogation de l’article 4 du décret du 1er février 1867.

Article 4 du décret impérial
Les habitants de la commune de Riantec, les habitants de la commune de Gâvres participeront concurremment à la récolte de goémon attenant au rivage de chacune de ces communes.

1898 une école privée à Gâvres :

Le projet mairie école (école maternelle actuelle) est finalisé et la construction de la mairie école est réalisée.[/vc_column_text][vc_media_grid element_width= »2″ grid_id= »vc_gid:1513091874800-26ad0ee6-50f2-0″ include= »573,574″][/vc_tta_section][vc_tta_section title= »1898 – 1909″ tab_id= »1513093764317-db31c453-128e »][vc_column_text]1898 une école privée à Gâvres.

Le projet mairie école (école maternelle actuelle) est finalisé et la construction de la mairie école est réalisée.

1900 La récolte de goémon.

Le 14 octobre, le Maire de Gâvres, Marc Le Guen fait publier l’arrêté suivant:
Article 1: La coupe du goémon de rive est autorisée dans la commune pendant les journées des 21 et 22 janvier, 20 et 21 février 1901 du soleil levant au soleil couchant.
Article 2: Cette autorisation s’étendant aux habitants de Riantec.
Article 3: Le goémon doit être coupé et non arraché.
Article 4: Les contraventions au présent arrêté seront constatées par des procès-verbaux et poursuivies conformément aux lois.

histoire de gâvres

1906-1909 Le Port de Ban-Gâvres (acte II)

En 1906, Gâvres n’a toujours pas de port; l’avant-projet de 1884 pour la création d’un port est classé sans suite.
Le Maire Marc Le Guen expose un nouveau projet le 24 mai 1906: la surélévation de la cale Est et son prolongement par un môle avec cale adossée. Ce projet permet au bac (le passeur) d’accéder à la nouvelle cale et évite un parcours supplémentaire pour aborder la cale de la Marine lorsque par des marées de vives eaux, le vent rend la cale Ouest inabordable.
Le 29 juillet 1907, l’administration des travaux publics valide le projet.
Une adjudication est lancée, le 2 mai 1908. Les travaux, confiés à Monsieur Jules Guihot, entrepreneur à Lorient comprennent:
– La surélévation de la cale Est actuelle.
– La construction d’un môle de 47 m en prolongement de la cale.
– La construction d’une cale de 41 m et d’un escalier adossé au môle.
Le chantier se termine en 1909, Gâvres a enfin un Port.

[/vc_column_text][/vc_tta_section][vc_tta_section title= »1914 – 1930″ tab_id= »1513093891892-e8fa0528-775c »][vc_column_text]1914 Les Joncs

Le 12 mai 1914, un arrêté municipal interdit la coupe du 1er avril au 1er novembre de chaque année sur le terrain communal les Joncs.

1915 Le premier Brise-Lames

Un brise-lames, en maçonnerie, est construit pour protéger la cale Ouest.

1930 Centenaire de la Commission de Gâvres.

Le 21 juin 1930, le ministre de la Marine participe aux festivités du centenaire de la commission.[/vc_column_text][/vc_tta_section][vc_tta_section title= »1934 – 1938″ tab_id= »1513094076901-9abc1c14-42dc »][vc_column_text]1934-1935 L’élargissement de la cale Ouest.

En 1934, le conseil municipal demande l’élargissemment de la cale du passeur. L’ouvrage est réalisé en 1935.
Le 1er mai 1935, trois Gâvrais s’associent et créent une société privée de liaison maritime entre Gâvres et Port-Louis.

histoire de gâvres
Le Pont de la Petite Mer.

Genèse du pont:
De nombreuses demandes de la municipalité de Gâvres, notamment la demande du 25 octobre 1936.
La lettre du Maire de Gâvres au Président de la Commission d’Expériences de Gâvres du 6 octobre 1959.
EN 1961, création d’un comité pour la liaison des deux rives de la Rade de Lorient (liaison Lorient-Locmiquélic).

Le Pont:
Suite à une réunion des élus du Canton de Port-Louis avec le Préfet du Morbihan le 29 mai 1967, le pont de la petite mer de Gâvres va-t-il être réalisé?
Après une séance de travail et une visite du site sur la vedette des Ponts et Chaussées, le pont est enfin inscrit dans les prochaines réalisations du département.
1968: Les premières études de faisabilité
1970: Le projet, un ouvrage reliant Gâvres à la côte rouge
1972: Les études
-Etude hydraulique pour évaluer la stabilité des digues
-Etude géotechnique pour déterminer les fondations des ouvrages d’art.
Le 26 février 1975, le Préfet du Morbihan annonce au Maire de Gâvres l’abandon du Projet.

1937-1938 Le Prolongement de la cale du Passeur

En 1937, le conseil municipal demande le prolongement de la cale. Son extrémité, proche de la cote zéro, oblige les passeurs, au moment des basses mers de vives eaux, à jeter des planches entre leur embarcation et les pointes de roches qui émergent, pour permettre le débarquement des marchandises et des passagers. Les travaux sont réalisés en 1938.[/vc_column_text][/vc_tta_section][vc_tta_section title= »1939 – 1946″ tab_id= »1513094204605-466d761a-b33a »][vc_column_text]1939-1940 La Piste du Polygone

La piste charretière au départ du Linès, réalisée en 1939 par le Polygone, emprunte le rivage de la petite mer à marée basse puis la dune. Elle est située sur le terrain militaire soumise aux servitudes des tirs et elle se transforme en bourbier par mauvais temps.

1939-1945 La Seconde Guerre

Octobre 1940, une compagnie d’artillerie allemande s’installe au Fort de Porh Puns.
En janvier et février 1943, évacuation obligatoire des habitants, les services de la mairie sont transférés à Mériadec.
L’Allemagne capitule le 8 mai 1945. Le 10 mai 1945, Gâvres est libéré.

1945-1946 L’Après Guerre

Juillet 1945, retour des gâvrais dans une commune sinistrée. La mairie occupe une salle de classe.
Le Maire expose qu’il y a urgence à ce que les travaux de réparation soient exécutés pour les bâtiments communaux et notamment les écoles.
En septembre 1945, la mairie s’installe dans une baraque allemande située au Goërem.
En novembre 1945, le dossier de demande de réparations de dommages des bâtiments communaux sinistrés par les bombardements est déposé.
La reconstruction de Gâvres
Le conseil Municipal, à l’unanimité, demande que la commune de Gâvres fasse partie du groupement d’urbanisme de Lorient.
Gâvres est classée commune rurale (le Maire rapelle ses interventions successives pour le classement de Gâvres en commune urbaine).
Attribution de baraques: Gâvres reçoit dix baraques du service de la reconstruction.
Le Maire charge les conseillers de choisir sur une liste de postulants, ceux qui en ont le plus besoin. Le choix difficile est arrêté comme suit:….
Les baraques sont installées par 2 ou 3

histoire de gâvres[/vc_column_text][/vc_tta_section][vc_tta_section title= »1956 – 1962″ tab_id= »1513094287429-19fbef45-d1a6″][vc_column_text]1956 Le Réseau d’eau potable.

Le 7 décembre 1956, adhésion de la commune au Syndicat Intercommunal d’Alimentation en Eau potable de la Région de Hennebont-Port-Louis.
Début des études d’un réseau de distribution d’eau potable à Gâvres et réalisation des premiers travaux en 1959.

1957-1960 Le Port de Ban-Gâvres (acte III)

Le 18 février 1955, le Conseil municipal décide le prolongement du môle Est du port. En 1957, l’ouvrage est prolongé d’une cinquantaine de mètres.
Le 2 août 1957, suite à la demande des pêcheurs, le Maire décide la constrution d’un brise lames.
L’année suivante, le projet de construction d’un brise-lames en vue de protéger la flottille de la houle d’Ouest est approuvé le 28 janvier 1958 par les autorités.
Le brise-lames dont la construction est confiée à une entreprise nantaise, est achevé en mai 1960. L’ouvrage compte une longueur de 12.5m.

1959 Agrandissement de l’école publique de Gâvres

Monsieur le Maire donne connaissance au Conseil municipal de la lettre de Monsieur le Préfet du Morbihan lui communiquant, en vue de l’édification d’une école élémentaire, un dossier comprenant un avant-projet type. le Conseil, après en avoir délibéré accepte le programme proposé. Le projet type de la société Isotherm est réalisé en 1959.

1960-1962 Agrandissement de la Mairie (2ème tranche)

Une demande d’agrandissement de la mairie est proposée en 1960. Le Préfet du Morbihan, en date du 10 janvier 1961 autorise les travaux.
Soumission le 17 mars 1962 et construction en 1962

histoire de gâvres
1961 Aménagement d’un terrain des Sports

Le 3 juin 1961, le Conseil municipal décide l’aménagement d’un terrain des Sports destiné tant aux enfants des écoles qu’aux sociétés sportives locales. Le terrain envisagé est situé au lieu-dit « Les Joncs » en bordure de la route reliant Gâvres à Plouhinec et est propriété de la commune.[/vc_column_text][/vc_tta_section][vc_tta_section title= »1964 – 1967″ tab_id= »1513094405129-567b8040-7f8e »][vc_column_text]1964 Aménagement d’un camping

Le 10 février 1964, le Conseil Municipal décide que le terrain communal, situé au lieu-dit « Er Leur » soit affecté à la création d’un camping et sollicite de Monsieur le Préfet du Morbihan l’autorisation d’ouverture d’un terrain de 3ème catégorie.

1965 Ouverture d’une troisième classe

Le 22 mars 1965, le Préfet du Morbihan informe le Maire de Gâvres de l’ouverture d’une troisième classe à l’école primaire pour la rentrée de septembre.

1967 La Bibliothèque

La Bibliothèque populaire communale ouvre ses portes le 1er décembre 1967. Soumise à l’inspection de l’Etat, elle est administrée par un comité d’inspection et d’achat. Ce comité comprend quatre membres et le Maire est Président de droit.

1967 Le Centenaire de Gâvres

Gâvres fête joyeusement son centenaire le 6 août 1967
Remise des clés symboliques. A l’entrée du bourg, le Maire de Gâvres Monsieur Georges Carton reçoit des mains de Monsieur Gaston Bouquin, Maire de Riantec, les clés symboliques de la jeune cité présentées sur un coussin doré.
Les toutes nouvelles armoiries de la commune dues au talent de Monsieur Van Berten sont épinglées au coussin.
Les deux maires, accompagnés de Messieurs Mollo et Le Nezet pour Riantec et Messieurs Joseph Padellec et Maxime Guillaume pour Gâvres, signent la première page du livre d’or ouvert pour la circonstance.
Après cet agréable cérémonial, la fête se poursuit et se clôture par un splendide feu d’artifice.

[/vc_column_text][/vc_tta_section][vc_tta_section title= »1969 – 1973″ tab_id= »1513094510852-46425af9-6357″][vc_column_text]1969-1971 Le Clocher de l’Eglise

En 1969, le Conseil municipal constate que le Beffroi en bois est en très mauvais état et qu’il y a lieu de procéder à son remplacement; Après examen de la situation, il apparait qu’une réfection dans les mêmes conditions serait illusoire et que les intempéries conduiraient à un renouvellement fréquent de la charpente du Beffroi.
Le Conseil Municipal de Gâvres décide de construire un campanile pour trois cloches, haut de 18 mètres réalisé en pierre de granit de Bignan, édifié à cheval sur le pignon au dessus de l’entrée principale.
Commencés le 5 juin 1971, les travaux sont terminés le 5 août 1971. Les trois cloches bénites le 20 juillet 1969 ont été montées et électrifiées fin septembre 1971.
L’inauguration du clocher et la première sonnerie officielle se déroulent le 3 octobre 1971 sous la présidence de Madame Stéphant, Conseiller Général et Maire de Port-Louis.

1973 Liaison maritime Gâvres-Port-Louis

Le 13 janvier 1973, le Conseil Municipal décide de créer un Syndicat avec Port-Louis pour la liaison maritime.
Le 1er avril 1973, le Syndicat Intercommunal pour la liaison maritime Gâvres Port-Louis gère le service de passage entre Gâvres et Port-Louis et son siège social est à la mairie de Gâvres. Trois employés assurent le passage: un mécanicien et deux matelots.

[/vc_column_text][/vc_tta_section][vc_tta_section title= »1973 – 1978″ tab_id= »1513094741850-19628c9a-f0d8″][vc_column_text]1973 Trois terrains de camping

Pour recevoir des campeurs de plus en plus nombreux, la commune a aménagé trois terrains.
Le premier: « Les Joncs » deux étoiles,capacité 300 campeurs, possède deux blocs sanitaires.
Le second: « La Lande » deux étoiles, capacité 300 campeurs à la pointe des Saisies, possède également deux blocs sanitaires.
Le troisième: « Er Leur » une étoile, capacité 100 places est loué jusqu’à maintenant à une association.
Les travaux nécessaire pour la bonne réception des campeurs s’élèvent en 1973 à :
– Les Joncs: 75 805 francs
– La Lande: 93 922 francs
– Er Leur: 26 124 francs

1977 Inauguration de la cité « Er Leur »

Le 3 décembre 1977, Monsieur Christian Bonnet, Ministre de l’Intérieur a inauguré en présence de Jean Paul Proust, Sous Préfet de Lorient, 17 pavillons de la résidence « Er Leur ». Construits sur un terrain de 4500m2, cédé par la commune à 3 francs le m2, ces logements placés dans un cadre agréable permettent aux familles de rester au pays.


1978 Le Boulodrome

Mis à la disposition des amateurs en juillet 1978, les jeux de boules, rue du Parc des Sports, connaissent dès la belle saison une bonne activité et les concours de boules organisés y sont nombreux.[/vc_column_text][/vc_tta_section][vc_tta_section title= »1981 – 1995″ tab_id= »1513094935265-b3b6a13e-25d1″][vc_column_text]1981 Inauguration de la route Gâvres-Plouhinec

Le 4 juillet 1981, Madame Jeanne Hervé, née Jeanne Marie Breurec, inaugure à 102 ans la route après cession de la Marine au Département.

1982-1986 L’Assainissement

Après les études et enquêtes, les travaux d’assainissement de la commune commencent en 1982 par la réalisation de la lagune de Gâvres,, constituée de deux bassins d’une superficie de 18000m2.
Le 3 juillet 1982, Madame Jeanne Hervé inaugure à 103 ans l’unité de traitement, la station de lagunage. En quatre ans, l’assainissement de la commune est réalisé. Le montant des travaux comprenant le lagunage naturel, les trois postes de refoulement et le réseau s’élève à 8 000 000 de francs.

1985 Inauguration des cours de tennis

Monsieur Aimé Kergueris, Député Maire de Plouhinec inaugure les deux cours de tennis le 22 juin 1985.
Sur le même site, un terrain a été aménagé pour la pétanque.

Le Foyer Logement

Le 17 janvier 1984, le Maire, mandaté par le Conseil Municipal, se porte acquéreur du magasin à poudres de la Marine, un magasin construit en 1890 par Messieurs Chanard et Kerboustin, entrepreneurs, sur une superficie de 4794 m2.
l’arasement de cette poudrière, dont certaines parois atteignent plus de trois mètres d’épaisseur, mobilise de grands moyens.
Après l’acquisition du terrain et l’arasement de l’ex-poudrière, le Conseil Municipal, le 26 mai 1986 confie l’étude et la construction des logements à l’Office Départemental des HLM du Morbihan.
Le chantier de construction ouvert en janvier 1990 s’achève en décembre 1991. monsieur Parant, Préfet du Morbihan et Monsieur Coutiaux, Sous-Préfet de Lorient président à la cérémonie. « Pose de la première pierre » le 4 mai 1990.
Ouverture de foyer le 1er avril 1991.

Salle polyvalente et Salle des Fêtes

La salle polyvalente (gymnase) est réalisée en 1988 et inaugurée en présence d’Eric Tabarly, le 28 janvier 1989.
Le chantier de la salle des fêtes commence en 1990, pour s’achever en 1991. Accolée à la salle polyvalente, la nouvelle salle des fêtes remplace celle de la mairie.
Le 13 mai 1995, Eric Tabarly donne son nom à la salle polyvalente en présence de Christian Bonnet, Sénateur-Maire, de Monsieur Riquelyk, commissaire et de Georges Carton, Maire de Gâvres.
Ce même jour « La Belle Bretonne », offert par Yves Le Berre à la commune, est officiellement installée à l’entrée de la presqu’île pour son dernier voyage.

[/vc_column_text][/vc_tta_section][vc_tta_section title= »1995 – 1999″ tab_id= »1513095201765-72f65d51-4a60″][vc_column_text]1995 Le District du Pays de Lorient

Adhésion de Gâvres dans le District du Pays de Lorient le 26 décembre 1995.

1998 Liaison Gâvres-Port-Louis

Le 1er janvier, la liaison maritime dépend du District du Pays de Lorient.
Le bateau-bus intègre le réseau de transport en commun de Lorient. La veille, le 31 décembre, le Syndicat Intercommunal Port-Louis-Gâvres,né le 1er avril 1973, est dissous.

1999 Cap L’Orient

Naissance le 16 décembre de la Communauté d’Agglomération du Pays de Lorient (Cap L’Orient)[/vc_column_text][/vc_tta_section][/vc_tta_accordion][/vc_column][vc_column width= »1/4″][vc_widget_sidebar sidebar_id= »sidebar_1″][/vc_column][/vc_row]